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Univerbal : Enfants soldats d'Ici et d'Ailleurs

Le collectif Univerbal a produit un album reggae, ragga, soul, musique africaine, hip hop français et anglais, avec plus de 16 artistes engagés venant d'horizons différents, tels que Saïan Supa Crew, Supa Dona, titre far dont on a réalisé le clip, 2-Fray du groupe la Brigade, proposant aussi un très beau morceau, Clémentine Célarié qui a offert sa sensibilité et sa voix ou bien Samata X, rappeuse britannique dont le flow unique dépasse les frontières.
Il s'agit d'un album-concept avec une thématique : dénoncer l'enrôlement massif et mondialisé d'enfants âgés de 7ans et plus dans des groupes armés.
"Enfants soldats d'ici et d'ailleurs" a pour but de mettre en exergue cette exploitation mais aussi de financer par les ventes un programme de réinsertion d'enfants-soldats démobilisés.
Univerbal propose un album qui va au-delà du simple produit musical, et souhaite donner une sens pratique et utile à l'écoute, à la création et à la distribution.



Rapport sur la situation des Roms migrants en France





Le CNDH Romeurope a pour objectif d'améliorer l'accès aux droits fondamentaux des Rroms migrants sur le territoire français et de lutter contre les discriminations et violations des droits de l'homme. Il présente comme chaque année un rapport sur la situation des Roms migrants en France.
Ce nouveau rapport ROMEUROPE présente l'évolution de la situation des Rroms migrants en France en 2005. Le bilan est sévère. La majorité de ces quelques milliers de personnes, principalement regroupées en Ile de France et dans la région lyonnaise, continuent à vivre dans des bidonvilles dans des conditions totalement indignes. Les auteurs du rapport, tous acteurs de terrain, constatent un durcissement de la position de l'Etat qui multiplie les arrestations individuelles suivies de renvois en Roumanie et les expulsions des lieux de vie. Ces dernières prennent parfois des caractères dramatiques lorsque des enfants mineurs sont abandonnés seuls sur les terrains, leurs parents ayant été arrêtés ou mis en rétention. De nombreux témoignages illustrent la précarisation des familles consécutive à ce qui est désigné comme un véritablement harcèlement policier. Il existe cependant quelques initiatives qui tendent à prouver que des solutions alternatives seraient possibles. Décrites dans le rapport, elles sont nées de l'engagement de quelques citoyens révoltés par la situation qui ont su convaincre des élus de collectivités territoriales. Une deuxième partie fait le point sur l'accès aux droits fondamentaux : liberté de circulation, droit au séjour, droit au travail, santé et accès aux soins, culture et éducation. Pour chacun de ces droits des revendications sont formulées.

Pour en savoir plus et téléchargez le rapport cliquez ici

La misère est une violation des droits humains

Amnesty International, ATD Quart Monde, LST rappellent que la pauvreté n’est pas qu’un manque, c’est une violation des droits humains.

La pauvreté ne signifie pas seulement vivre avec des moyens en dessous d’un certain seuil minimal. C’est la conséquence de violations des droits humains et c’est une atteinte à la dignité humaine. Plusieurs manifestations publiques auront lieu ce 17 octobre marquant la journée mondiale contre la misère.

Plus de 850 millions de personnes sur la terre souffrent de la faim.

Près de 11 millions d’enfants meurent chaque année avant d’avoir atteint leur cinquième année.

Plus de 100 millions de personnes n’ont pas accès à l’école primaire et des milliers de petits paysans sont chassés de leurs terres chaque jour.

Si divers soient-ils, ces exemples ont un point commun. Derrière ces chiffres, il y a le destin de personnes dont les droits à l’alimentation, à l’éducation ou à un logement adéquat ont été bafoués. Il leur manque souvent les moyens nécessaires pour se défendre.

La pauvreté ne signifie pas seulement vivre avec des moyens en dessous d’un certain seuil minimal. C’est la conséquence de violations des droits humains et c’est une atteinte à la dignité humaine. C’est pourquoi, il apparaît essentiel de soutenir les personnes qui en sont victimes afin qu’elles puissent faire valoir leurs droits.

La journée mondiale pour l’élimination de la pauvreté a comme objectif de donner une voix aux personnes concernées et d’appeler les dirigeant-e-s à agir concrètement contre la pauvreté et contre les violations des droits humains qui sont à son origine.

Pour plus d'infos cliquez ici

Campagne contre le trafic des enfants en Europe

La deuxième journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains porte sur le phénomène de la traite des mineurs en Europe. Un colloque sur le rôle de l’Union européenne sur ce thème et une exposition de photos a eu lieu le 16 octobre 2008 au Palais de justice de Paris puis à la Mairie de Paris. Cet événement a reçu le label de la Présidence française de l’Union européenne.
Conscientes que le travail en réseau représente une clé essentielle pour une lutte efficace contre la traite des êtres humains, 23 associations impliquées dans ce domaine en France, dont le Secours Catholique, se sont organisées depuis 2007 en un collectif, “Ensemble contre la traite des êtres humains”, à l’instar du réseau Coatnet (1) coordonné par Caritas.
Les actions mises en place depuis plus d’une décennie constituent un réel engagement de tous. La question de la traite des mineurs, particulièrement délicate, concerne des personnes vulnérables et nécessite une protection spécifique. La première, essentielle, réside dans le respect de leurs droits fondamentaux.
Après avoir plaidé pour la ratification de la convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains, le collectif a salué son entrée en vigueur le 1er février 2008. Beaucoup reste à entreprendre pour la sensibilisation du grand public, des pouvoirs publics, professionnels et institutions. Tandis que des associations sur le terrain poursuivent au quotidien des actions de prévention et d’accompagnement des personnes à risque et des victimes, d’autres poursuivront leur plaidoyer lors des présidences thèque et suédoise de l’Union européenne en 2009, par le biais de leur réseau international.

Le Pape dénonce une renaissance préoccupante du racisme

Benoît XVI a dénoncé dimanche une renaissance "préoccupante" du racisme due souvent à des "problèmes sociaux et économiques", lors de la prière de l'Angélus à Castel Gandolfo, la résidence d'été des papes dans les environs de Rome.

"Une des grandes conquêtes de l'humanité est d'avoir permis de dépasser le racisme. Malheureusement, de nouvelles manifestations préoccupantes de racisme sont enregistrées dans certains pays, souvent liées à des problèmes sociaux et économiques, mais ces derniers ne peuvent jamais justifier le mépris et la discrimination raciale", a poursuivi le pape sans mentionner aucun pays.

Une violente polémique a opposé ces derniers jours un hebdomadaire catholique italien au gouvernement de droite de Silvio Berlusconi, contraignant le porte-parole du Vatican à prendre ses distances avec le journal et soulignant qu'il "n'exprime pas la ligne du Saint-Siège".

L'hebdomadaire Famiglia Cristiana avait à plusieurs reprises dénoncé comme "indécent" et "raciste" le projet gouvernemental de prendre les empreintes digitales des enfants de nomades et critiqué les faibles réactions provoquées en Italie par cette mesure et d'autres sur la sécurité et lutte contre l'immigration clandestine, évoquant dans son dernier éditorial le spectre du fascisme. (article paru dans La Croix du 17/08/2008)

Source ICARE Centre Internet Anti Racisme Europe

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Mort d'un étudiant Qatari en Grande Bretagne

Un Qatariote de seize ans, au Royaume-Uni pour un stage linguistique, est décédé après une agression survenue à Hastings, dans le sud de l'Angleterre, et qualifiée de "raciste" par la police, a-t-elle indiqué aujourd'hui.
Mohammed Al-Majed a été agressé suite à un différend avec une bande de jeunes Britanniques. Selon des témoins, le Qatariote a été roué de coups vendredi soir par ses assaillants, visiblement ivres. Souffrant d'une grave blessure à la tête, il a été admis dans un hôpital londonien, où il est décédé dans la nuit de samedi à dimanche, a précisé la police du Sussex.

L'enquête préliminaire laissait à penser que la mort avait été due aux coups infligés à l'étudiant mais l'examen post-mortem a révélé que le Qatariote est en fait décédé en raison d'un traumatisme crânien subi lors d'une chute au sol, a précisé la police.

L'enquête devra déterminer si l'étudiant a été poussé, a-t-on indiqué de même source.
Un homme de 18 ans était interrogé par la police mardi matin. Trois autres jeunes, âgés de 17, 18 et 20 ans, ont été interpellés et remis en liberté. (article paru dans Le Figaro du 26/08/2008)

Source ICARE Centre Internet Anti Racisme Europe

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Être Noir est une identité imposée

Que signifie être Noir aujourd’hui en France ? Qu’en est-il aux Etats-Unis ? Les dernières élections municipales françaises témoignent des difficultés rencontrées par les personnes minorées. La question est également d’actualité aux Etats-Unis avec le candidat à l’investiture démocrate Barak Obama. La place des Noirs dans ces sociétés fait débat. Pour nous éclairer sur ces questions qui posent le problème de l’intégration des minorités, « Parisiens du bout du monde » a rencontré Pap Ndiaye* afin de décrypter les enjeux sociétaux relatifs à ce débat.


PBM - Vous rédigez un ouvrage sur les Noirs de France et vous êtes Historien spécialiste des Etats-Unis. Que signifie « être Noir », aujourd’hui, en France et aux USA ?
Pap Ndiaye - On peut apporter différentes réponses à cette question selon la position sociale qu’occupe les personnes ou leur situation géographique. En dépit de toutes les nuances qui pourraient être apportées, il y a une chose commune aux deux pays : « être Noir » ne relève pas de la culture comme le montrent les origines diverses des personnes concernées. C’est d’abord une expérience sociale relative à la... lire la suite sur le site de




* Pap Ndiaye, maître de conférences et chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste du discours et des pratiques de discrimination raciale. Il est un membre actif du Cercle d Action pour la Promotion de la Diversité en France
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REPER : Réseaux d'échanges pour les enfants des rues

Des milliers, peut-être même des millions d'enfants, souvent très petits, survivent sans famille dans les rues du monde. Leur condition de vie est un enfer. Depuis quelques années, les médias en parlent souvent. La question nous émeut, mais tout cela nous paraît lointain, insoluble. Certains cherchent à les aider de diverses manières. Le REPER est un outil ressources leur permettant de mettre en commun leurs expériences et de soutenir les projets.



Le REPER n'est pas une fédération contraignante, mais un réseau mondial informel d'associations de soutien, de bailleurs de fonds, d'actions de terrain en faveur des enfants des rues, réunis autour des principes de base de la Charte de Rufisque. Le REPER n'a aucun moyen financier lui permettant de soutenir matériellement les associations.

Pourquoi avoir créé une structure de plus ? Parce qu'il est apparu que cette mise en commun était nécessaire dans de nombreux domaines.

Le REPER a pour but de créer des liens entre les organisations menant des actions en faveur des enfants des rues et aussi, entre ces mêmes organisations et les associations ou les personnes qui s'y intéressent.

Le REPER souhaite faire connaître aux uns les expériences menées par d'autres afin de susciter des initiatives ou alerter sur les risques possibles qu'elles peuvent entraîner.

Le REPER tente de mettre en relation des personnes ou des services compétents qui peuvent aider à résoudre des difficultés lors d'actions menées en faveur d'enfants des rues.

Visitez le site du Réseau REPER


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La Fundatia Parada, un nez rouge contre l'indifférence

La Fundatia Parada est une fondation roumaine indépendante ayant pour mission d'utiliser l'Art comme soutien éducatif et moteur de réintégration des enfants des rues de Bucharest en Roumanie.
Comme toutes les belles histoires, celle de Parada débute par "il était une fois ... un clown".
Des nez rouges au fond des poches, Le sourire comme ambassadeur, une volonté farouche de proposer un avenir aux enfants qu'il rencontre en 1992 dans les rues de Bucharest, Miloud Oukili à force de patience, convaint nombre de jeunes à quitter la vie des rues et à rejeter la violence et les dangers quotidiens qui en découlent.
En 1994, avec le soutien d'un ami, il créé la fondation Parada.

Parada s’est développée en proposant une méthode originale de réinsertion sociale des enfants marginalisés à travers les arts du spectacle, et particulièrement ceux du cirque.
Approchés sur leur lieu de vie et sur le mode ludique propre à l’enfance par le biais de spectacles de rues, ces enfants perdus, que la société rejette, sont invités à entrer à leur tour dans le spectacle.

La discipline du cirque les amène petit à petit à retrouver un certain nombre de repères et à se donner les moyens de reprendre pied dans la vie.






D'expulsion en expulsion, l'exode rom

Bidonvilles Roms, un blog entièrement consacré à la vie des Roms. Dans les articles, une large place consacrée aux témoignages sur la dure réalité de leurs conditions de vie dans les campements de fortune de la région lyonnaise et des dénonciations sur les expulsions qui les poussent à l'exode.


Le mardi 28 août peut avant 6h, le bidonville de ¨Parilly sur la commune de Vénissieux s'éveillait peu à peu.
La veille des familles avaient quitté le camp préférant rester en France, redoutant un retour sans espoir dans leur pays d'origine. Pour la plupart les bagages étaient déjà prêts, ils avaient réunis en quelques sacs leurs maigres... lire la suite du reportage
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Roms, Gitans, Manouches : des citoyens à part entière

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Qui sont les Roms ?
Les exclus de l'Europe
En finir avec les stéréotypes
Des citoyens en action

4 thèmes développés par le CCFD sur son site consacré à la vie des gens du voyage.
A visiter absolument si vous souhaitez mieux connaître la culture d'un peuple et mieux comprendre leur réalité.

Pour aller sur le site cliquez ici
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Keny Arkana - La mère des enfants perdus




Je suis celle qui accueille
Les mômes en mal d'amour qui se perdent bien souvent dans ma gueule
Ceux qui demeurent sans repères
Gosses de familles détruites,
ils me prennent comme mère pour avoir des frères
(extrait des paroles de la chanson)

Site officiel de Kenny Arkana

Tout savoir sur Keny Arkana sur le site

Parti les mains vides


Ce film est une réflexion sur l’immigration malienne en France, sur la difficile condition de sans-papiers, sur la dignité, la solidarité et autres valeurs…
C’est l’histoire de Séma Camara, l’un des dix grévistes de la faim de Saint-Bernard, venu en France pour aider sa famille restée là-bas, là où les rares infrastructures sont financées par l’argent de l’émigration. Lorsque le gouvernement de gauche est élu aux législatives de 1997, Séma obtient un visa pour la France, puis un titre de séjour d’un an.
Celle d’Adama Bagayoko, emprisonné 6 mois… repêché in extremis à la sortie de Fleury-Mérogis par Maître Brigitte Plaza qui obtiendra la levée de son interdiction de séjour.
Celle de Mamadou Niakaté, expulsé en dépit d’un jugement de justice ; il ne peut revenir en France rejoindre sa femme et ses enfants, car un Mamadou Niakaté, originaire comme lui de Lambidou, est frappé d’une interdiction de séjour.
… et de beaucoup d’autres, victimes de la dureté des lois françaises sur l’immigration.

source : http://terra.rezo.net/sourcesetdocuments/sommaire.htm

Tourné entre 1996 et 1998, entre Koungo, Lambidou, Paris et Bamako, le film se termine sur la victoire de la gauche, le refus de Jospin de régulariser, et l’extension de la durée de rétention par Chevènement.
La lutte continue...

Le film contient de nombreux prémisses de ce qui a conduit à la création du RESF : arrestation à la sortie des écoles, éclatement des familles, expulsions express...
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Bucharest : enfants des rues 10 ans après



Dix ans après son premier reportage sur les enfants des rues de Bucharest, la photographe Flore-Aël Surun repart en Roumanie retrouver ceux qu'elle avait longuement côtoyé. En 1997, ils étaient entre 3 et 5000 calfeutrer sous terre, le long des canalisations d'eau chaude de la ville. La situation s'est nettement amélioré puisqu'on les estime à présent à moins d'un millier. Dix ans plus tard, les retrouvailles avec les enfants d'hier sont souvent décourageantes. Elvis ou Mihael sont en prison tombés pour vol ou pour deal d'héroine ; Lancu, Mari-Cica ou Dan fréquentent encore le même canal de la ville ; Christina ou Anka sont décédées, emportées par la maladie ou par leurs difficiles conditions de vie ; Rubina, Anne-Maria ou Raphael sont partis à l'étranger, souvent en Italie, espérant trouver là-bas une vie meilleure. Certains bien sûr comme Marian ou Corina s'en sont sortis. Mais force est de constater que ces miraculés des rues restent rares.
Retour à Bucharest pour faire le point sur l'évolution et la situation actuelle des enfants des rues.

Visionnez le diaporama du Secours Catholique
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France : Qu'est qu'un mineur étranger isolé ?



Les mineurs étrangers isolés (MEI) sont définis par le Haut commissariat aux réfugiés comme les enfants venus en France sans être accompagnés d’un adulte qui soit responsable d’eux, de par la loi ou la coutume. La France estimait en 2005 qu’ils étaient de 4 000 à 6 000 sur le territoire, mais il existe peu de statistiques fiables. Le phénomène est très variable mais aurait tendance à s’accroître ces dernières années. Quel que soit leur parcours (réfugiés, fugueurs, errants), ils sont les premiers menacés dans leurs droits et les plus exposés aux abus et à la maltraitance... lire la suite
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La situation des enfants dans le monde


Chaque jour en moyenne, plus de 26 000 enfants de moins de cinq ans meurent, le plus souvent de causes que l’on aurait pu prévenir. Partout dans le monde, des enfants meurent de pneumonie, du paludisme et du SIDA, et de diverses maladies de l’enfance comme la rougeole, et d’autres causes comme la diarrhée, une maladie liée au manque d’eau salubre et de moyens d’assainissement. La dénutrition contribue à près de la moitié des décès d’enfants de moins de cinq ans. La plupart de ces décès pourraient être évités par des interventions de prévention et des traitements d’un coût abordable. La Situation des enfants dans le monde 2008 exhorte la communauté internationale à s’unir pour la survie de l’enfant et à veiller à ce qu’il y ait beaucoup plus d’enfants qui survivent et s’épanouissent dans le monde.



Cliquez sur l'image pour visionner le diaporama

Le rapport de l'Unicef La Situation des enfants dans le monde 2008 dresse un bilan détaillé de la survie de l’enfant et des soins de santé primaires dispensés aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants à l’heure actuelle. Il s’agit là d’indicateurs fiables du degré de développement et de la situation d'un pays, qui sont aussi le reflet direct de ses priorités et de ses valeurs. Investir dans la santé des enfants et de leurs mères est non seulement un impératif du point de vue des droits de l'homme, mais aussi une décision économique avisée et l'un des moyens les plus sûrs pour un pays de se préparer un avenir meilleur.

Lire le rapport dans son intégralité (en français)



..........................................................Clic avec ta souris ici

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Les « Mères modèles » luttent contre la malnutrition au Mozambique



NAMPULA, Mozambique, 22 août 2008 - C'est le milieu de la matinée sur l'Ilha de Mozambique, une petite île au large de la côte de la Province de Nampula. Anabela Muchuza, une nutritionniste, visite le service pour les mères et les enfants du principal centre de santé de l'île. Les rires d'une petite fille attirent son ... lire la suite

(source UNICEF )

ARTE Théma : Armes, trafic et raison d'Etat

Mardi, 2 septembre 2008, sur ARTE, à partir de 21h00 le film : Armes, trafic et raison d’Etat
réalisé par les journalistes d'investigation Paul Moreira et David André.Un an d'enquête pour tenter de donner des clés de compréhension de ce commerce de l'ombre, en suivant aussi bien les activités secrètes des militants d'Amnesty International, que les milices du Congo qui sèment la terreur dans les populations civiles. Ce documentaire passionnant qui démonte les rouages des trafics d'armes, sera diffusé dans le cadre d'une "thema", suivie d'un débat.

Les armes légères tuent chaque jour, elles permettent les viols, gangrènent pour longtemps des sociétés entières.
Chaque minute dans le monde, un homme meurt par balle. 16 milliards de munitions sont produites chaque année. 500 000 personnes sont tuées tous les ans uniquement avec des armes légères. Quinze de ces armes sont fabriquées à la minute sur la planète, soit 8 millions par an. 639 millions d'entre-elles circulent librement et 85% sont produites légalement. En Afrique, il est possible de s'acheter une Kalachnikov pour 10 euros. Le nombre d'enfants soldats est estimé à 300 000 dans le monde ... lire la suite

Egypte : persécutions contre les migrants


Égypte. Il faut arrêter de tuer ceux qui tentent de traverser les frontières (communiqué de presse d'Amnesty International 20 août 2008)

Amnesty International a écrit cette semaine au chef de l'État égyptien, Hosni Moubarak, pour l'exhorter à faire cesser le recours à la force meurtrière contre les migrants africains qui essaient de traverser la frontière pour se rendre en Israël.

Dans son dernier compte rendu de la situation, publié ce mercredi 20 août, l'organisation prie les autorités égyptiennes de mettre fin aux violences contre les migrants d'Afrique sub-saharienne, qui continuent à être emprisonnés ou tués, ou encore renvoyés de force dans des pays où ils risquent d'être victimes... lire la suite

Orphelinats et Internats en Moldavie


Les autorités de Chisinau présentent en première des informations sur les conditions des orphelinats et internats de Moldavie, un an après la réforme des institutions résidentielles pour enfants.

A la fin de l’évaluation, on a constaté que parmi ceux qui travaillent dans ces institutions (67 institutions), 1/3 font partie du troisième âge ou presque, et une institution sur deux n’a pas de groupe sanitaire dans les établissements avec chambres à coucher.

« Moi, je ne changerais rien. Ici tout est comme il faut : nous sommes nourris à temps, nous sommes couchés, habillés aussi à temps, nous jouons à temps, les cours commencent à temps... », dit la petite Cristina.

Cristina reste la moitié de la journée à l’internat et le soir elle... lire la suite de l'article

Moldavie : de la pauvreté à la prison

Enfants dans la bibliothèque d'un internat. Le risque de délinquance est
élevé pour les enfants qui sortent d'institutions

En Moldavie, l’Unicef soutient le gouvernement pour développer les alternatives à l’emprisonnement des mineurs.
(source Unicef : publié le 29 octobre 2007)

Ray Virgilio Torres, représentant de l’Unicef en Moldavie, n’en revient pas : « Un mineur a été condamné à 5 ans de prison pour avoir volé un poulet, sous prétexte que c’était une récidive ! »

En Moldavie, 80% des affaires impliquant des mineurs renvoient à des vols, commis en général sans violence, dont la la raison s’explique par la pauvreté.

C’est que la Moldavie, derrière sa croissance de 8% par an, cache une très grande disparité de revenus : si une élite s’enrichit, à l’opposé 30% de la population vit sous le seuil de pauvreté absolue. Les familles nombreuses sont .... lire la suite de l'article

JO de Pékin : Un bilan désastreux pour la liberté d'expression

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Dans un communiqué, Reporters sans frontières dénonce le cynisme des autorités chinoises et l'incapacité du CIO à faire respecter la Charte olympique qui protège la "dignité humaine".

"Un bilan désastreux pour la liberté d'expression en Chine" (communiqué du 22.08.2008)

Comme nous le craignions, les JO de Pekin ont été une période propice aux arrestations, condamnations, à la censure, à la surveillance et au harcèlement de plus de cent journalistes, blogueurs et dissidents. Cette répression restera l'un des faits marquants ... lire la suite du communiqué

Dans un souci d'objectivité, je vous invite à découvrir Aujourd'hui la Chine, un site très riche d'informations pour mieux connaître ce pays et vous forger votre propre opinion.
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La liberté de la presse dans le Monde en 2007


Reporters sans frontières a publié comme chaque année son rapport sur la liberté de la presse dans le monde. Voici la carte 2008 (légende : blanc = bonne situation, vert = plutôt bonne, orange = problèmes sensibles, rouge = difficile, noir = très grave) .

Extrait du Rapport annuel 2008
... Nos inquiétudes sont nombreuses concernant l'évolution de la liberté de la presse dans le Monde. 2007 a été une année violente à tous égards. D'abord par le nombre toujouts plus important de journalistes tués. Il faut remonter à 1994 pour trouver un chiffre plus élevé. Violente aussi par la radicalité des décisions de certains gouvernements. Plusieurs journalistes ont condamnés à la peine capitale ou risquent de l'être, deux sont morts en prison faute de soins et d'autres ont été condamnés à de lourdes peine d'emprisonnement sans même avoir pu se défendre. Et les États répressifs ne sont pas le seuls ennemis de la liberté de la presse. Loin de là. La liste est ...
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JO de Pékin : Un bilan désastreux pour la liberté d'expression

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Dans un communiqué, Reporters sans frontières dénonce le cynisme des autorités chinoises et l'incapacité du CIO à faire respecter la Charte olympique qui protège la "dignité humaine".

"Un bilan désastreux pour la liberté d'expression en Chine" (communiqué du 22.08.2008)

Comme nous le craignions, les JO de Pekin ont été une période propice aux arrestations, condamnations, à la censure, à la surveillance et au harcèlement de plus de cent journalistes, blogueurs et dissidents. Cette répression restera l'un des faits marquants ... lire la suite du communiqué

Dans un souci d'objectivité, je vous invité à découvrir Aujourd'hui la Chine un site consacré à ce pays et truffé d'informations utiles pour vous forger votre propre opinion.
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Parti les mains vides

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Ce film est une réflexion sur l’immigration malienne en France, sur la difficile condition de sans-papiers, sur la dignité, la solidarité et autres valeurs…
C’est l’histoire de Séma Camara, l’un des dix grévistes de la faim de Saint-Bernard, venu en France pour aider sa famille restée là-bas, là où les rares infrastructures sont financées par l’argent de l’émigration. Lorsque le gouvernement de gauche est élu aux législatives de 1997, Séma obtient un visa pour la France, puis un titre de séjour d’un an.
Celle d’Adama Bagayoko, emprisonné 6 mois… repêché in extremis à la sortie de Fleury-Mérogis par Maître Brigitte Plaza qui obtiendra la levée de son interdiction de séjour.
Celle de Mamadou Niakaté, expulsé en dépit d’un jugement de justice ; il ne peut revenir en France rejoindre sa femme et ses enfants, car un Mamadou Niakaté, originaire comme lui de Lambidou, est frappé d’une interdiction de séjour.
… et de beaucoup d’autres, victimes de la dureté des lois françaises sur l’immigration.

source : http://terra.rezo.net/sourcesetdocuments/sommaire.htm

Tourné entre 1996 et 1998, entre Koungo, Lambidou, Paris et Bamako, le film se termine sur la victoire de la gauche, le refus de Jospin de régulariser, et l’extension de la durée de rétention par Chevènement.
La lutte continue...

Le film contient de nombreux prémisses de ce qui a conduit à la création du RESF : arrestation à la sortie des écoles, éclatement des familles, expulsions express...
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Hors la Rue : Association de soutien aux mineurs isolés

Dans de nombreuses grandes agglomérations européennes, notamment à Paris, on observe depuis plusieurs années un afflux croissant de mineurs étrangers livrés à eux-mêmes. Certains fuient leur pays pour des raisons économiques ou familiales. D'autres sont envoyés par les familles, mandatés pour gagner de l'argent ou s'assurer un meilleur avenir. Enfin, certains sont victimes de trafics et exploités par des adultes.

Les mineurs avec lesquels travaille Hors la rue sont particulièrement méfiants et fuyants à l'égard des institutions. Ils mentent souvent sur leur parcours, leurs conditions de séjour en France et leurs liens avec d'éventuels référents sur le territoire.

Qu'ils soient arrivés en France de leur propre initiative, encadrés ou non par un proche ou par un réseau, ces mineurs sont en danger et doivent être sortis de la rue rapidement.

Méconnu du grand public et pourtant faisant un travail de terrain remarquable auprès de ces jeunes en errance, l'association Hors la Rue œuvre pour sortir ces jeunes de l'errance par un repérage sur leurs lieux de vie ou de travail, de les mettre petit à petit en confiance, de construire avec eux au fil des semaines , voire des mois, des projets de sortie de rue solides et individualisés et de les accompagner dans leurs démarches vers le droit commun.











Rapport d'activité 2007 de l'association


Depuis mars 2002, l'association Hors la Rue mène une action auprès de ces mineurs , principalement d'origine roumaine, en situation d'errance ou de danger dans le cadre de son programme " Rues de Paris" ... lire la suite du rapport d'activité 2007
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Pacte européen sur l’immigration et l’asile : Communiqué de l'AEDH

Confirmant l'orientation politique sécuritaire de l'Union Européenne en matière d'immigration et d'asile, le Conseil des ministres européens de l'intérieur, en réunion informelle, a approuvé, le 7 juillet 2008, une version amendée du " Pacte européen sur l'immigration et l'asile", proposé par la présidence française.

L'AEDH accueille positivement le fait que plusieurs États membres se soient opposés à un certain nombre de propositions contenues dans la première version du Pacte, en particulier concernant le contrat d'intégration. Mais sur le fond, le principe même du Pacte reste inacceptable en ce qu'il adopte une vision purement utilitariste des migrations, fait de la répression le mode privilégié de régulation de l'immigration et qu'il est porteur de régression importantes au regard des conventions internationales, des droits des migrants et des demandeurs d'asile.

L'AEDH dénonce particulièrement... lire la suite du communiqué

Appel à la mobilisation


La France a fait du thème des migrations l’une des priorités de la présidence française de l’Union européenne du second semestre 2008.

Les 13 et 14 octobre, le conseil des ministres de l’Union européenne se réunit à Paris pour adopter un « pacte européen sur l’immigration et l’asile ». Par ailleurs, après une première réunion à Rabat en 2006, la deuxième conférence interministérielle euro-africaine en matière de migration et développement se déroulera à Paris les 20 et 21 octobre 2008.

La France entend proposer à ses homologues européens l’adoption... lire la suite de l'appel

A la date du 1er août 164 organisations ont déjà signé l'appel
: voir la liste mise à jour

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Mineurs isolés : Appel de l'UNICEF

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Texte de l'appel de l'UNICEF

Alors que la France est à la présidence européenne et que la question de l’immigration suscite un intense travail législatif au sein de l’Union, nous, acteurs engagés dans la défense des droits de l’enfant, lançons un appel solennel aux autorités françaises au sujet de la situation des mineurs isolés étrangers.

Au-delà des débats brûlants autour des politiques de régulation des flux migratoires, nous demandons que ces enfants bénéficient d’un statut juridique leur conférant une protection adaptée.

Seuls, déracinés, privés de l’attention d’un adulte, menacés par toutes les formes de violence, d’abus et d’exploitation, leur protection relève de la responsabilité des autorités de notre... lire la suite

Leur histoire est notre histoire


Depuis les années 1980, la question de l’immigration est posée sur le mode du rejet et de l’exclusion d’une partie des habitants de la France, minant ainsi le devenir de la société. Retourner l’image de l’immigration en élevant au niveau de lieu de mémoire national un espace dédié à la place des immigrants dans la construction de la France contemporaine telle est la vocation de la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration.

Mémorial et centre de recherches, la CNHI de la Porte Dorée à Paris, ouvert en octobre 2007, se veut un outil de lutte contre les préjugés et les discriminations en même temps qu'un élément de cohésion nationale.

Dans le cadre de son projet scientifique et culturel, sa mission est de concevoir et de gérer un musée national de l’Histoire et des Cultures de l’immigration, ensemble culturel original à caractère muséologique et scientifique, chargé de conserver et de présenter au public des collections représentatives de l’histoire, des arts et des cultures de l’immigration.











En parallèle à l'exposition Repères, la Cité propose une exposition virtuelle retraçant deux siècles d'histoire de l'immigration.
Le film « L’histoire de l’immigration en France » est en ligne depuis juillet 2006 sur le site du CNHI. Écrite par des historiens membres du comité scientifique de la Cité, riche de 350 photographies et documents d’archive, ponctuée d’extraits sonores, elle retrace en quarante minutes deux siècles d’immigration : les vagues successives d’arrivées d’immigrants et de réfugiés, la mise en œuvre des politiques publiques et les questions de nationalité, les réactions de l’opinion publique entre xénophobie et solidarité, le travail et les métiers de l’immigration, les combats menés en commun en temps de paix comme en temps de guerre, les modes de vie et les questions culturelles. Outil résolument pédagogique, destiné au plus large public, le film concilie les exigences de l’histoire avec l’attrait et la convivialité du multimédia

Pour voir le film cliquez sur l'image ci-dessous
(Visualisez les différentes périodes de l'histoire à l'aide des boutons horizontaux)
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Tract xénophobe en Italie


Dans son édition du 1er juin 2008, le journal Le Monde publie un article sur les réactions en Roumanie à la suite d'un tract à caractère xénophobe apposé à l'entrée d'une entreprise du nord-est de l'Italie.
Montrée du doigt comme la première responsable de la délinquance pendant la campagne des élections législatives d'avril dernier en Italie, il ne faut pas s'étonner de voir se développer chez certains des comportements xénophobes et racistes qui cible particulièrement la communauté Rom.
Triste réalité qui rappelle les heures sombres de notre histoire !

Un tract xénophobe indigne les Roumains
LE MONDE | 31.05.08

Les autorités roumaines et les associations des Roms de Roumanie condamnent en bloc les dérapages racistes apparus en Italie. L'indignation a été exacerbée par un message apposé à l'entrée d'une entreprise d'usinage de bois de Pieve di Soligo (nord-est de l'Italie) et repris dans la presse roumaine, qui annonce "le lancement de la saison, durant toute l'année, de la chasse aux animaux sauvages migrateurs comme les Roumains, les Albanais, les Kosovars, les les Musulmans, les talibans, les Afghans, les Tziganes et les extracommunautaires en général".

Ce tract n'a donné lieu à aucune dénonciation officielle italienne que celle de la Confédération générale italienne du travail (CGIL, gauche), par laquelle l'affaire a été révélée. L'ambassade de Roumanie à Rome a demandé des mesures contre les auteurs de "ce texte à caractère extrémiste et xénophobe prononcé".

L'association des Roms de Roumanie, Romani Criss, dénonce, quant à elle, l'"extrémisme" de la nouvelle politique italienne d'immigration. "Il est inconcevable que, dans l'Europe de 2008, on combatte la délinquance selon des critères ethniques, il s'agit là d'une politique d'inspiration extrémiste, a affirmé son dirigeant, Marian Mandache, par ailleurs avocat. Il ne resterait plus que de contraindre les Roms à porter une étoile ou une banderole pour que l'on revienne soixante-dix ans en arrière, à une époque dont on ne veut plus se souvenir."

Les allusions au nazisme se multiplient en Roumanie et risquent de nuire aux bons échanges économiques entre les deux pays. 23 000 entreprises italiennes sont implantées en Roumanie et des milliers de Roumains travaillent en Italie. L'organisation Caritas estime à 556 000 le nombre de Roumains installés dans la Péninsule mais, selon d'autres estimations, leur nombre, qui aurait fortement augmenté depuis l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne en 2007, pourrait atteindre 1 million de personnes.

Montrée du doigt comme la première responsable de la délinquance pendant la campagne des élections législatives italiennes d'avril, qui a vu le triomphe de la droite, cette communauté se sent aujourd'hui fragilisée.

Mirel Bran
Article paru dans l'édition du 01.06.08
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Pacte européen sur l’immigration et l’asile : Communiqué de l'AEDH

Pacte européen sur l’immigration et l’asile : Communiqué de l'AEDH

Confirmant l'orientation politique sécuritaire de l'Union Européenne en matière d'immigration et d'asile, le Conseil des ministres européens de l'intérieur, en réunion informelle, a approuvé, le 7 juillet 2008, une version amendée du "Pacte européen sur l'immigration et l'asile", proposé par la présidence française.

L'AEDH accueille positivement le fait que plusieurs États membres se soient opposés à un certain nombre de propositions contenues dans la première version du Pacte, en particulier concernant le contrat d'intégration. Mais sur le fond, le principe même du Pacte reste inacceptable en ce qu'il adopte une vision purement utilitariste des migrations, fait de la répression le mode privilégié de régulation de l'immigration et qu'il est porteur de régression importantes au regard des conventions internationales, des droits des migrants et des demandeurs d'asile.

L'AEDH dénonce particulièrement... lire la suite du communiqué
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Pogromes anti-Roms en Italie

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Le journal Il corriere della serra relate les tristes événements survenus le 15 mai 2008 à Ponticelli à l’est de Naples, véritables pogromes qui ont incendié et détruit les campements de Roms du quartier surnommé le Bronx de Naples. Étant donné l’importance de ce témoignage, j'ai souhaité le publié sur ce blog car il témoigne des conséquences des discours politiques extrémistes et à connotation raciste qui stigmatisent une catégorie d'êtres humains et la rend aux yeux du "bon peuple" comme responsable des maux d''une société en crise.
Traduit en français, cet article de Marco Imarisio pour le Corriere della Sera témoigne de ce déferlement de haine et de violence.




In motorino con le molotov « È la nostra pulizia etnica »

Le bande di incendiari partono dal fortino del boss

NAPLES –

Au début il y a seulement une colonne de fumée, un signal que personne ne lie à l’essaim de cyclomoteurs qui traversent le croisement de rue Argine, deux garçons en selle sur chaque scooter. L’explosion arrive quelque instant après : ce sont les bouteilles de gaz entreposées dans une baraque prise par le feu.. Les flammes arrivent jusqu’à à la limite des lampadaires, la fumée devient un nuage noir et toxique, gonflée d’ordures et de plastiques calcinés Les baraques des Rom de la rue Malibrand forment un bûcher énorme.
Ponticelli, 13h30, le règlement de comptes avec les “tziganes” est définitif et sans pitié.
La circulation qui devient folle, le son des sirènes, les camions des pompiers, des papiers noircis qui voltigent dans l’air, les agents de garde au camp qui se regardent, perplexes. Ils restaient devant, ceux à cyclomoteur sont arrivés par derrière. Ils ouvrent les bras, ensuite, ce n’est pas si grave, beaucoup des Rroms étaient partis dans la nuit. “Cela aurait été mieux mieux” s’ils avaient été là”, regrette un homme en polo noir Adidas. “Ceux-là on devrait tous les tuer.” Il parle depuis l’habitacle de sa Fiat Punto, où est accroché bien en évidence un crucifix où est écrit , “Sainte Maria delle Arco protégez -moi.”
Le premier acte du spectacle, parce qu’il y en aura d’autres, s’est déroulé devant la Villa communale, l’unique oasis de verdure, avec piste cyclable annexe, de ce quartier à la périphérie orientale de Naples, où l’horizon est délimité par de vieux Hlm, filles de la spéculation immobilière voulues par Achille Lauro.
Un homme grisonnant avec un blouson de jeans sur les épaules est le plus enthousiaste. “Qui travaille honnêtement peut rester, mais pour les autres il faut prendre des mesures, même avec le feu.” Le feu purifie, il bonifie le terrain”.”de ces merdes qui ne se lavent jamais”, ajoute un garçon avec des lunettes de soleil, cheveux gominés, tee shirt à la mode avec un coeur dessiné dessus, celui produit par Vieri et Maldini. Il y n’a pas de démocratie et l’État ne nous protège pas. Il ajoute, “la purification ethnique est nécessaire” mais comprend-il vraiment le sens de cette phrase ?
Quand ils sont devant les télévisions, la réalité devient plus présentable, on embellit. La grosse femme avec le sac à provisions qui l’instant d’avant applaudissait et invectivait les pompiers -”laisse les brûler, autrement ils reviennent “- “Sainte Vierge quel désastre, pauvres diables, heureusement qu’il ne reste personne là-dedans”. Le garçon aux lunettes de soleil devient soudainement plus calme : “c’est juste de les chasser, mais pas de cette manière.” La caméra de télévision s’éteint, il éclate de rire.
Sous un arbre, de l’autre côté de la rue, il y a un groupe de garçons qui observent la scène. Ils regardent tout et tout le monde, personne ne les regarde. Ils semblent invisibles. Leur scooter est garé sur le trottoir. Le chef est un garçon avec un tee shirt moulant noir, les cheveux coupés courts sur le côté. Tous les présents savent qui il est, ils en connaissent avec précision sa parenté. C’est un des petits-enfants du cousin du “maire” de Ponticelli, ce Ciro Sarno qui même depuis la prison continue à être le signore du quartier, chef d’un clan de camorra qu’il a fait de l’enracinement dans le quartier sa force. Quand il voit que la confusion est à son maximum, il fait un signe aux autres. Ils s’activent et, ils démarrent leurs cyclomoteurs.
Dix minutes après, du camp adjacent, celui en face des immeubles de douze étages appelés les Cinq tours s’élève un autre nuage de fumée dense et épaisse. Le camp est délimité par un tas d’ordures et de bâches. Ce sont les premiers à brûler, la fumée enveloppe les Hlm. La claque se déplace, à moins de 200 mètres il y a un nouvel incendie à applaudir. Les garçons en cyclomoteur disparaissent.
La radio de Police secours informe qu’il y a aussi des flammes dans les deux camps de rue Virginia Woolf, à la frontière avec la commune de Cercola. Sur le sol détrempé il y a une paire de bombes incendiaires rudimentaires. Les Rroms se sont échappés à la hâte. Dans les baraques il y a encore des marmites sur les fourneaux, les cartables des enfants. À l’entrée d’une de ces habitations en tôle et contre-plaqué, tenus ensemble par une gomme spongieuse, il y a un tableau encadré qui contient la photo agrandie d’un enfant souriant, habillé en Polichinelle. Florin, carnaval de 2008, la fête de l’ école élémentaire de Ponticelli.
A 14h50 il commence à pleuvoir à torrents, une pluie battantequi éteint tout. “Il valait mieux finir le travail”, dit un homme âgé pendant qu’il se réfugie sous un auvent de la Villa communale. Une demi-heure plus tard, dans le quartier De Gasperi on voit beaucoup de ces visages jeunes qui montaient et descendaient des cyclomoteurs. C’est le fortin des Sarno, des maisons agglomérées, ceint par un vieux mur, avec une seule rue pour entrer et une pour sortir, avec des guetteurs qui feignent de lire le journal sur un banc et par contre qui sont payées pour signaler qui va et surtout qui vient.
Mais cette chasse à l’homme ne s’explique pas seulement par la camorra. Cela serait rassurant, mais il n’est pas ainsi.
En dessous de l’échangeur de l’ autoroute Naples-Salerne, il y a encore les trois derniers camps rroms habités. Des plaques de ciment de l’autoroute tombent des flots d’eau marron sur les baraques. Vous êtes entourés par une série de panneaux en bois. Un groupe de femmes et de garçons qui habitent dans les maisons les plus délabrées, celles de la rue Madonnelle, traverse la place et se mettent devant ” venez dehors pour que nous vous tuions”, “nous avons préparé les bâtons.” La police se démène, un inspecteur tâche de raisonner ces femmes en furie. “Est-ce que vous n’êtes pas des braves gens, c’est ce qu’il leur dit, “Vous allez à l’ église le dimanche, et maintenant vous voulez jeter de pauvres enfants à la rue ?” Ouiiii répond le coeur. De derrière les panneaux apparaît une fille, la tête couverte d’un foulard trempé de pluie, elle tremble, de froid et de peur. Comme pour se protéger, elle tient sur son sein une fillette de quelques mois. Elle salue une des femmes les plus exaltée, une dame bien en chair. Elle la connaît. “Cette nuit nous partons. S’il vous plaît, ne nous faites pas de mal.” La dame écoute en silence. Puis elle fait un pas vers la Rrom, et elle crache. Elle rate la cible, elle atteint en pleine figure la fillette. L’inspecteur qui restait sur la trajectoire du crachat incendie du regard la femme. Tous les autres applaudissent. “Bien, très bien.”

En avant vers le Moyen-Âge, chacun à son rythme !

Imarisio Marco



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