Dix ans après son premier reportage sur les enfants des rues de Bucharest, la photographe Flore-Aël Surun repart en Roumanie retrouver ceux qu'elle avait longuement côtoyé. En 1997, ils étaient entre 3 et 5000 calfeutrer sous terre, le long des canalisations d'eau chaude de la ville. La situation s'est nettement amélioré puisqu'on les estime à présent à moins d'un millier. Dix ans plus tard, les retrouvailles avec les enfants d'hier sont souvent décourageantes. Elvis ou Mihael sont en prison tombés pour vol ou pour deal d'héroine ; Lancu, Mari-Cica ou Dan fréquentent encore le même canal de la ville ; Christina ou Anka sont décédées, emportées par la maladie ou par leurs difficiles conditions de vie ; Rubina, Anne-Maria ou Raphael sont partis à l'étranger, souvent en Italie, espérant trouver là-bas une vie meilleure. Certains bien sûr comme Marian ou Corina s'en sont sortis. Mais force est de constater que ces miraculés des rues restent rares.
Retour à Bucharest pour faire le point sur l'évolution et la situation actuelle des enfants des rues.
Retour à Bucharest pour faire le point sur l'évolution et la situation actuelle des enfants des rues.
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