En Roumanie, la forte minorité Rom (ou Tsigane) souffre de discriminations multiples, issues d’une longue histoire de luttes et de persécutions. Aujourd’hui comme hier, les particularités culturelles de ce peuple à tradition nomade sont niées et les discours xénophobes vont bon train dans un pays qui frappe à la porte de l’Union européenne.
Les Roms de Roumanie ont du mal à trouver un emploi, à suivre une scolarité normale, à se soigner et sont en butte à l’administration locale dans de nombreuses situations. Ils s’organisent cependant pour lutter contre ces discriminations.
L’association Romani Criss se bat depuis des années pour faire reconnaître les droits fondamentaux des populations Roms de Roumanie. Elle est forte d’une expérience de médiations avec les institutions et a traité en 2004 52 cas de violations des droits de l’homme.
Romani Criss étend aujourd’hui son action à de nouvelles zones géographiques du pays et privilégie les questions relatives à l’éducation et à l’accès au logement.
Romani Criss élargit son réseau de contrôle des violations des droits de l’homme à 15 régions de Roumanie. Elle a recruté pour cela des Roms surveillants-assistants juridiques et organise des formations pour les dix autres professionnels déjà sur le terrain.
L’association défend des cas de discriminations à l’encontre des Roms, en priorité à l’école et pour l’accès à des logements décents.
Elle mène des campagnes de lobbying pour améliorer les lois nationales envers les minorités et sensibiliser la population roumaine aux discriminations vécues par les Roms.
Romani Criss publie un rapport annuel sur la situation des droits de l’homme en Roumanie et organise des tables rondes entre représentants des Roms et autorités locales. Elle travaille en relation avec les autres organisations roumaines (Roms et non Roms) luttant pour le respect des droits humains.
Les Roms se mobilisent contre les discriminations
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