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Abolition du travail des enfants



Le travail des enfants

Qu’ils subissent les pires formes d’exploitation ou bien qu’ils contribuent simplement au revenu de leur famille, les enfants ont droit à la protection contre le travail. La réponse de l’Unicef s’adapte à la grande diversité des situations.




Près de 218 millions d’enfants et d’adolescents âgés de 5 à 17 ans sont au travail dans le monde. Parmi eux, plus de 125 millions sont assujettis aux pires formes d’exploitation. 69% sont dans l’agriculture, 9% dans l’industrie et ..
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Démobilisons les enfants soldats


Dans plus de 30 pays à travers le monde, essentiellement en Afrique mais aussi en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud, des enfants, garçons et filles, âgés de 6 à 18 ans, sont enrôlés dans les conflits armés au mépris du respect dû à la vie humaine et des conventions internationales sur les droits de l'enfant.
Depuis quelques années, on observe une augmentation alarmante de la participation, directe ou indirecte, des enfants dans les conflits armés. On estime que près de 300 000 enfants sont contraints de participer à plus de 20 conflits armés dans le monde. Les enfants soldats sont utilisés tant par les forces gouvernementales que par des groupes armés d'opposition.

Démobilisons nous pour la démobilisation des enfants soldats





Pour plus d'information cliquez ci-dessous



Amnesty International : Enfants des rues


Sur 6 milliards d'êtres humains, la moitié sont des enfants.

Des milliers d’entre eux sont victimes de violations des droits humains et des droits de l'enfant inscrits dans la Convention Internationale des droits de l'enfant.


Il y a plus de cent millions d'enfants des rues dans le monde.

On trouve des enfants des rues sur les 5 continents, petits oubliés du système, rois de la débrouille ; bien souvent stigmatisés, pour ne pas dire rejetés.

La réalité est bien plus complexe ; leurs conditions de vie sont différentes d’un pays à l’autre, les raisons de leur présence dans la rue aussi. Mais pas un pays ne peut se targuer de protéger tous ses enfants.

Dès que l’on aborde la problématique des enfants des rues, on prend conscience que l’on est au cœur des violations de toutes natures des droits de l’enfant. Guerres, déplacements de populations, maltraitance, exploitation des enfants, prostitution, esclavage, migrations, délinquance, drogue ; les enfants des rues sont au cœur de tous ces fléaux.





Amnesty International et les droits de l'enfant,
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Les derniers nomades : dix millions de Roms forment le tiers-monde de l’Europe

Leurs conditions de vie rappellent celles des Amérindiens ; leur combat, celui des Noirs américains des années 1960. Le vieux continent, aux frontières floues, tente de faire une juste place à ce peuple sans État. La Roumanie, où les Roms sont les plus nombreux, sert de pays-test.

Lire l'article de Michel Dongois sur le site

L'Union européenne et les Roms


Misto Aviljan

Mistoalen romalen ko romano web site so i si integralno kotor katar I Europsko Komisija. O Roma si integralno importantno kotor katar I Europakiri civilizacija. `O Roma-buteder lendar si amare manusha so dzivdinena sine akate. E Europakiri buti ko prioriteto si te promovirinen i inkluzija taj i partcipacija e romenge ko bitna kotora e dzivdipaskere sar ki ekonomija, ko kulturikano dzivdipe, ko butikeribe em ki shansa te anen pere odluke.

Les Roms sont une partie intégrante de la civilisation européenne. La plupart d'entre eux sont nos concitoyens. L'Union européenne souhaite promouvoir leur inclusion à part entière dans la société et leur participation dans l'économie, sur le marché du travail, dans la vie culturelle et dans les prises de décision.)

Historique

Il est généralement admis que les Roms descendent de groupes qui ont quitté le sous-continent indien vers la fin du premier millénaire ap. JC. Après une période de relative tolérance à la fin du Moyen Age, les Roms ont été victimes de persécutions répétées en Europe. L'époque la plus sombre a été la seconde guerre mondiale pendant laquelle les Roms ont été l'un des groupes victimes de l'Holocoste.

L'Europe et les Roms

Sur le présent site, le terme "Rom" comprend des personnes se désignant elles-mêmes comme Roms, Gitanes, gens du voyage, Manouches, Ashkalis, Sintis ainsi que par d'autres dénominations. L'utilisation générale du mot "Rom" ne vise aucunement à minimiser ou ignorer la grande diversité au sein des nombreux groupes différents de Roms et des communautés qui leurs sont liées. Ce terme ne vise pas non plus à promouvoir des stéréotypes.

Les Roms sont l'une des lus grande minorités ethniques dans l'UE avec des millions de personnes vivant dans la plupart des Etats membres. Leur situation est caractérisée par une discrimination persistante et une grande exclusion sociale. Les Roms sont menacés par la pauvreté et le chômage. Les enquêtes d'opinion européennes et nationales montrent que beaucoup d'Européens ont des opinions négatives à l'égard des Roms ceci résultant souvent de stéréotypes et de préjugés.

Les institutions européennes et les Etats membres ont une responsabilité commune pour améliorer l'inclusion sociale des Roms en utilisant tous les instruments et les politiques qui sont de leurs compétences respectives.

Action européenne

L'Union européenne dispose d'un cadre juridique fort pour combattre la discrimination. Elle agit par le biais des fonds structurels européens et aborde la question de la discrimination à l'encontre des Roms dans ses actions de sensibilisation. En outre, elle coordonne un certain nombre de politiques-clé qui sont particulièrement cruciales pour l'inclusion des Roms telles que l'éducation, l'emploi et l'inclusion sociale. La DG EMPL a instauré en 2008 un Groupe d'Action Rom qui examine les instruments et les politiques communautaires.

Site de la Commission Européenne consacrée aux Roms

cliquez-ici

Hongrie : La croisade anti-roms du Jobbik


Le Jobbik, principal parti d'extrême droite hongrois, a obtenu près de 15% des voix et trois sièges lors des dernières élections européennes. Son discours qui criminalise la minorité rom soulève de nombreuses inquiétudes, car les agressions et les meurtres à l'encontre des Roms se sont multipliées dernièrement en Hongrie, souligne Respekt.

Lire l'article en français de Ivana Kottasova cliquez ci-dessous


Quelle éducation pour les enfants Roms

Malgré les efforts déployés pour étendre et améliorer l’éducation des enfants roms, pas moins de 50 pour cent de ceux qui vivent en Europe n’achèvent pas leur scolarisation primaire. En collaboration avec le Conseil de l’Europe, l’UNESCO travaille pour garantir aux enfants roms le droit à l’éducation de base, en mettant un accent particulier sur l’amélioration des possibilités d’accès à l’éducation de la petite enfance et sur la transition vers un enseignement de qualité dans le primaire.

Quelques domaines d’intervention en faveur des enfants roms :

- Développer des relations de confiance avec les parents et les membres influents des communautés roms.

- Travailler activement pour que les écoles et les employeurs aient une attitude positive : formation d’assistants d’enseignement, de professeurs et d’administrateurs d’école roms.

- Offrir un soutien institutionnel et une formation aux ONG roms capables de plaider efficacement pour les roms, en les associant à des activités et à des campagnes régionales et nationales plus importantes ainsi qu’en renforçant les réseaux transfrontaliers afin d’influencer les processus politiques à l’échelon national et européen.

- Développer un réseau avec d’autres institutions pour assurer des soins intégrés.

- Concevoir des offres de formation, de développement, de stages et de financement pour la génération des femmes et des hommes roms qui seront les futurs leaders des mouvements nationaux et internationaux roms.

- Garantir une application juste de la loi.

- Promouvoir l’accès des femmes roms aux institutions publiques et aux processus de participation dans la prise de décision.

Ressources d'information

Les attaques contre les roms à Belfast témoignent d'un problème de racisme en Europe

17 juin 2009

La dernière vague d'agressions racistes contre une centaine de personnes originaires de Roumanie à Belfast, en Irlande du Nord, témoigne d'un accroissement de la discrimination contre les Roms en Europe, a déclaré Amnesty International.

Une vingtaine de familles roms originaires de Roumanie ont dû fuir de chez elles à Belfast après avoir subi des agressions plusieurs nuits de suite. Une foule se serait réunie devant leurs domiciles en scandant des slogans racistes, brisant des fenêtres et donnant des coups de pied dans les portes.

Les Roms agressés ont d'abord cherché refuge mardi 16 juin dans une église du sud de Belfast. Ils ont ensuite été transférés temporairement par les autorités dans un centre de loisirs ailleurs dans la ville.

Au cours des douze derniers mois, Amnesty International a réagi à des agressions similaires contre la population rom dans d'autres pays d'Europe tels que la Hongrie, l'Italie, la République tchèque, la Roumanie, la Serbie et la Slovaquie.

L'organisation a appelé les autorités d'Irlande du Nord à veiller à ce qu'une enquête exhaustive et impartiale sur les agressions perpétrées contre les Roms et leurs biens soit menée sans tarder, et à prendre des mesures pour protéger les Roms contre toute nouvelle agression.

« Les agressions racistes sont inacceptables et illégales, a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International. Les Roms ont, comme les autres habitants de la ville, le droit de vivre à Belfast et d'y être traités avec respect et dignité. »

Depuis que les familles roms ont fui de chez elles, la Police d'Irlande du Nord (PSNI) a aidé les services sociaux et des associations locales à les reloger temporairement.

Amnesty International a appelé la police à veiller à ce qu'une enquête exhaustive, indépendante et impartiale soit menée sur chacune des agressions dont ont fait l'objet des Roms. Les personnes agressées doivent pouvoir obtenir justice auprès des tribunaux et bénéficier de réparations.

« Les autorités d'Irlande du Nord sont tenues de veiller à ce que la population rom de Belfast bénéficie d'une protection telle qu'elle puisse continuer à vivre dans cette ville en toute sécurité », a déclaré Nicola Duckworth.

La minorité rom est victime de discriminations massives partout en Europe. Se voyant dénier les droits au logement, à l'emploi, à la santé et à l'éducation qui sont les leurs, les Roms sont en outre souvent victimes d'expulsions forcées, d'agressions racistes et de violences policières.


Source Amnesty International


Russie: les Roms, citoyens sans droits

REPORTERS: Un reporter de FRANCE 24 est parti à la rencontre des roms de Russie. Considérés comme des citoyens de second rang, ils sont victimes de nombreuses discriminations. Reportage dans la localité de Chudovo, au sud de Saint-Pétersbourg.

I'm a European Roma Woman

Une campagne pour les femmes roms à l’occasion de la journée internationale de la femme..., cette campagne est à l'initiative de la Fondation Romedia et d'Amnesty International avec le soutien de Duna television et la Decade pour l'inclusion des Roms

L'Union Européenne condamne la Croatie

Court Condemns Croatia for Failing to Fulfill Its Positive Obligations under Article 3 of the ECHR

Last Updated: 2009-06-26 12:47:30

Strasbourg, 26 June 2009: Yesterday, the European Court of Human Rights delivered its judgment in the case of Beganović v. Croatia concerning the violent beating of Mr Darko Beganović, a Romani man, by a group of seven men and the failure of Croatian authorities to conduct an effective investigation and prosecute the perpetrators.

The Court held that the Croatian prosecuting authorities and the courts failed to satisfy the requirement of effectiveness of the criminal-law mechanisms for the purposes of Article 3 of the European Convention on Human Rights and Fundamental Freedoms (ECHR) prohibiting torture, inhuman and degrading treatment. The ineffectiveness on part of the prosecuting authorities resulted in the criminal complaint against the perpetrators becoming time barred.

The applicant in the case was brutally beaten in the company of five friends by a group of seven young men on 24 April 2000. The seven men proceeded to hit him until he fell to the ground and then continued kicking him. When the beating stopped and Mr Beganović stood up, he was hit on the head with a wooden plank, which caused him to lose consciousness. As a result of the violent group beating, Mr Beganović sustained bodily injuries, including a concussion.

Domestic criminal complaints were lodged on 12 June 2000 by the applicant’s counsel against the seven individuals. However, due to inactiveness and erroneous handling of the criminal complaint by the prosecutorial authorities, the complaint became time barred as of 23 April 2004.

As a result, the ERRC and its partner, local lawyer Lovorka Kušan, lodged an application with the European Court of Human Rights on 9 November 2006 claiming violations of, inter alia, Article 3 of the ECHR, based on the failure of the Croatian authorities to take the appropriate and necessary steps in the criminal proceedings against the seven perpetrators.

Mr Beganović was awarded 1,000 EUR non-pecuniary damages; the court also awarded 6,250 EUR in respect of costs and expenses.

The full text of the judgment is available HERE.

For further information, contact:

Lydia Gall, ERRC Legal Advisor,
lydia.gall@errc.org, + 36.1.413.2200

2009-06-26


Pour plus d'informations cliquez sur l'image


Le peuple Rom, une culture en mouvement


Revêtus de leurs traditionnels vêtements colorés, de leurs bijoux et de leurs foulards noués, les Roms font partie de la grande famille des Tziganes qui, depuis des siècles, errent sur les terres du vieux continent toujours à la recherche d'une identité… celle d'être libre!

Encore aujourd'hui, et ce malgré leur sédentarisation de plus en plus flagrante et leur différenciation sociale, les Roms continuent de s'adapter et de former un peuple à part entière avec leur histoire, leur communauté, leur langue et leur culture.

Un site consacré au peuple Rom à voir absolument Cliquez ici

Sur la route des tziganes

Spectacle musical pour enfants



Musiciens : Jean-Baptiste LAYA, Djordjé KNEVEZIC, Dusan Vranic,
Laurent LE GALL, Djani PERVAN

Conteuse : Clotilde RULLAUD

Danseuse : Valentina Casula

Idée originale de JB LAYA
Scénario de JB LAYA, C RULLAUD, C ASTIER
Mise en scène de L TAMAY

Marco et sa fanfare de jeunes musiciens roms

Août 2006, région au sud de la Serbie


Marko 1
envoyé par superdragan

Garou - Gitan


Paroles de la chanson Gitan
Je rêvais enfant
De vivre libre comme un gitan
Je voyais des plages
De sable noir
Où couraient des chevaux sauvages
Et je dessinais dans mes cahiers
Les sentiers secrets
Dse montagnes d`Espagne

Gitan
Quand plus tard
J`apprenais mes premiers accords de guitare
Sur les routes je partais sans bagages
En rêvant
D`autres paysages
Où je suivais les gens du voyage
Dans leurs caravanes
Au son des violons tziganes

Refrain
Vivre ma vie comme un gitan
Avoir la musique dans le sang
Et pour l`amour n`avoir dans la peau
Qu`une seule femme à la fois
Vivre ma vie comme un gitan
Vivre ma vie comme je l`entends
Avoir la liberté pour drapeau
"Sans foi ni loi" pour credo

Gitan
Je le suis et le resterai
Le temps de mon vivant
Mes guitares sont d`Amérique
Et mes paysages
De grands espaces blancs
Où je roule seul dans ma caravane
En éternel exil
Dans la jungle des villes
"Sans foi ni loi" pour credo

Refrain

Laï - Laï - Laï - Laï ...

Vivre ma vie comme un gitan
Avoir la musique dans le sang
Et pour l`amour n`avoir dans la peau
Qu`une seule femme à la fois

Laï - Laï - Laï - Laï ...

Vivre ma vie comme un gitan
Gagner ma vie de l`air du temps
Avoir la liberté pour drapeau
"Sans foi ni loi" pour credo

Laï - Laï - Laï...

Citizen Ruiz - Itinéraires d'une famille Rom

Citizen Ruiz (extrait 1)


Citizen Ruiz
envoyé par imineo


Citizen Ruiz (extrait 2)


Yoyo Ruiz, le patriarche, est un infatigable défenseur de son peuple, les Roms. Avec l'association Lanson, qu'il dirige, et la compagnie du Tire Laine, il monte de nombreux spectacles. Leur but, en plus bien sur du plaisir de la musique et de la danse : montrer aux sédentaires comment vivent les nomades, pour qu'enfin cesse le racisme encore trop présent.
Cette association est principalement composée de la famille de Yoyo, des gens du voyage qui vivent sur un terrain provisoire et migrent juste le temps des vendanges.
La famille Ruiz raconte, entre rites et musique, l'attachement a la tradition et la solidarité du clan.

Les enfants roms subissent une ségrégation dans les écoles en Slovaqui

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Un grand nombre d’enfants roms continuent de subir une ségrégation au sein du système d’enseignement public slovaque, selon un nouveau rapport d’Amnesty International.
Le rapport, intitulé A tale of two schools: Segregating Roma into special education in Slovakia, se penche sur la situation à Pavlovce nad Uhom, une localité située dans l’est de la Slovaquie, et fait état de violations du droit fondamental à l’éducation subies par des enfants roms dans ce pays. Comme le montre ce ...


*Photo Amnesty International
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Syntax et Dj Godzy : Gens Du Voyage

Francis Cabrel : Des hommes pareils

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Extrait de son dernier album "Des Roses & Des Orties", ce titre est un véritable hymne aux valeurs humaines.
C'est un Francis CABREL très militant et engagé qui nous invite à regarder plus loin que notre nombril...

Leur histoire est notre histoire

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Depuis les années 1980, la question de l’immigration est posée sur le mode du rejet et de l’exclusion d’une partie des habitants de la France, minant ainsi le devenir de la société. Retourner l’image de l’immigration en élevant au niveau de lieu de mémoire national un espace dédié à la place des immigrants dans la construction de la France contemporaine telle est la vocation de la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration.

Mémorial et centre de recherches, la CNHI de la Porte Dorée à Paris, ouvert en octobre 2007, se veut un outil de lutte contre les préjugés et les discriminations en même temps qu'un élément de cohésion nationale.
Dans le cadre de son projet scientifique et culturel, sa mission est de concevoir et de gérer un musée national de l’Histoire et des Cultures de l’immigration, ensemble culturel original à caractère muséologique et scientifique, chargé de conserver et de présenter au public des collections représentatives de l’histoire, des arts et des cultures de l’immigration.



En parallèle à l'exposition Repères, la Cité propose une exposition virtuelle retraçant deux siècles d'histoire de l'immigration.
Le film « L’histoire de l’immigration en France » est en ligne depuis juillet 2006 sur le site du CNHI. Écrite par des historiens membres du comité scientifique de la Cité, riche de 350 photographies et documents d’archive, ponctuée d’extraits sonores, elle retrace en quarante minutes deux siècles d’immigration : les vagues successives d’arrivées d’immigrants et de réfugiés, la mise en œuvre des politiques publiques et les questions de nationalité, les réactions de l’opinion publique entre xénophobie et solidarité, le travail et les métiers de l’immigration, les combats menés en commun en temps de paix comme en temps de guerre, les modes de vie et les questions culturelles. Outil résolument pédagogique, destiné au plus large public, le film concilie les exigences de l’histoire avec l’attrait et la convivialité du multimédia

Pour voir le film cliquez sur l'image ci-dessous
(Visualisez les différentes périodes de l'histoire à l'aide des boutons horizontaux)
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Des bidonvilles de Roumanie aux trottoirs de Toulouse


La Dépêche : Publié le 16/06/2009 à 12:43


Une semaine dans le bidonville de Blaj, d'où les Roms partent en nombre, espérant une vie meilleure. Et échouent sur les trottoirs de Toulouse.


Blaj, 24 mai 2009. Blaj, petite ville proprette de 20 000 et quelques habitants en Transylvanie méridionale, à 400 km au nord-ouest de Bucarest. Blaj où vivent Florin Petrulea et Ramona Stoica, croisés un mois plus tôt à Toulouse. Blaj, des commerces, des banques, une église orthodoxe, une supérette… Enjamber la rivière par l'interminable pont de singe aux planches inégales, gîtant à 30 m au-dessus de l'eau. Puis cheminer à travers le terrain vague où deux chevaux fatigués broutent l'herbe drue entre détritus et gosses crottés, intrigués par la présence d'étrangers. Passer entre les bicoques de bric et de broc. Déboucher dans la rue Propilor, qu'un candidat aux municipales a fait goudronner l'an dernier contre la promesse de leur bulletin de vote, expliquent les habitants. Ils ont voté pour, il a tenu parole : la rue est désormais carrossable. Sauf qu'ici, personne n'a les moyens de s'acheter une voiture.

Et pour cause : la rue Propilor, c'est le tiers-monde au cœur de l'Europe. Hérissée de palissades improbables derrière lesquelles vivent les gens et aboient les chiens, elle est la plus grande artère du bidonville rom. À la nuit tombée, elle a tout du coupe-gorge. Rue Propilor, parler de taux de chômage paraît impropre. Taux de travail serait plus juste ; il doit culminer à 5 %. Alors on se débrouille. « En Roumanie, les gens vivent au jour le jour », juge Florin. Surtout les Roms, parias des parias, haïs par les Roumains qui les traitent volontiers de sous-hommes. Mardi, le chauffeur de taxi qui nous embarque chargera Ramona et son fils Catalin 200 m plus loin. « Si mon patron voit que je prends des Roms je vais avoir des soucis ».

Les Stoica habitent au 21 de cette rue Propilor à démographie galopante, étrangère à la vitale question de la limitation des naissances. Ici, l'eau courante reste un rêve et le tout-à-l'égout une utopie. Pour la toilette et la cuisson, la moitié de la rue remonte l'eau saumâtre du puits que Pintea, le père de famille avait creusé voici quelques années, dans la cour de la maison. Les sanitaires ? Une cabane exiguë à l'intérieur de laquelle les mouches tournoient dans une odeur à vriller le cœur : à un mètre au-dessous du trou qui sert de cuvette gît une concrétion de plusieurs semaines d'excréments.

Chez les Stoica une douzaine de personnes vivent dans trois pièces où d'épais tapis plaqués sur les murs aux couleurs vives chargent un décor kitsch à souhait. Délia, la mère, est toujours prête à danser entre deux coups de balai dans la cour nickel. A 49 ans, son mari Pintea en paraît dix de plus. Demain il rentre en minibus de Toulouse où il s'est fait opérer du cristallin. Il découvrira qu'en son absence la télé a été vendue pour acheter à manger. Trois de leurs cinq enfants habitent avec eux : Ramona, Ancuta et Bianca. Il y a aussi les six petits-enfants : Marius le lunaire, Catalin la gouape, Ancuta la danseuse, Alexandra la candide, Sergiu le bagarreur, Alexandro le rieur. Difficile de faire vivre tout ce petit monde quand on tire le diable par la queue.

Parce qu'on ne mange pas tous les jours, rue Propilor, la question vire à l'obsession et relègue toutes les autres au second plan. Celle de la scolarisation des gosses, par exemple. De fait, peu d'enfants vont à l'école. Ce mercredi-là, la petite Ancuta y est allée le matin, pour la première fois et peut-être la seule de la semaine. Le consul général de Roumanie à Marseille, Comel Alecse a beau vanter les « mesures assez conséquentes prises en matière de scolarisation et d'éducation des enfants roms », l'effort se heurte à la réalité : au-delà de 8 ans, les enfants de Blaj doivent se rendre à l'école à Alba Iulia, distante d'une vingtaine de kilomètres. Sans argent pour payer le transport, sans parler des fournitures, la scolarité s'arrête souvent à cet âge.

Aucune revendication, aucune accusation n'émerge pourtant. Trop désespérés. Trop noyés dans une vie sans horizon. « On ne trouve pas de travail, on n'a pas d'argent, on a beaucoup de problèmes ». Constat fataliste de Florin, de ces rares Roumains qui, par mariage ou par choix, ont adopté le mode de vie des Roms.

Pauvres parmi les pauvres, les Stoica. Mais pas question de transiger sur l'hospitalité. La nombreuse famille n'hésite pas à s'entasser dans deux pièces pour vous laisser dormir seul dans la troisième. Lorsqu'on n'a rien on sait partager. Malgré la maigre et quasi unique entrée d'argent fixe de la maison que constitue la pension de 80 € que perçoit Pintea. 80 €. Ridicule compensation pour son dos, flingué par 28 ans de boulot dans le bâtiment, et qui lui interdit désormais de travailler.

Aussi, ce mercredi-là, l'apparition du facteur crée l'effervescence. Si on le reçoit si bien c'est que sa sacoche contient les pensions d'invalidité après lesquelles tout le monde court. Quand l'argent n'est pas monnaie courante, ces subsides dérisoires - 10 € pour les troubles mentaux de Marius, l'aîné de Ramona - deviennent vitaux.

Du travail, il y en a pourtant, dans cette Roumanie qui, rappelle fièrement Comel Alecse, a connu « un taux de croissance de 8,6 % l'an dernier ». « Il y a du travail mais très mal payé », insiste Florin. Très mal payé ou interdit aux Roms. Voilà pourquoi, juge-t-il « tout le monde veut partir. Dès qu'on a un peu d'argent pour payer le voyage. D'ailleurs, les trois quarts des Roms qui dorment à la médiathèque de Toulouse sont de Blaj ! »

Qui prétend pour autant que pauvreté est sœur de tristesse se méprend. Gravement. Privés de tout, les Roms n'ont pour seules richesses que la famille et les enfants. Et la danse. Tout y est prétexte. Que la musique de Nicolae Guta jaillisse et on se croit tombé dans un film de Kusturica. Et on fume. Beaucoup. Et on boit. Du moins les hommes. Et on mange parce qu'on sait recevoir et qu'un peu d'argent frais est arrivé. Petits plats dans les grands. Délia et ses filles ont préparé le « sarmale », une sorte de chou farci à la viande, à l'oignon et au riz. Et la « slanina », un lard fumé délicieux. Il arrive si souvent que les estomacs crient famine que quand prend fin la disette on mange tout. D'un coup. Toujours ça de pris. L'heure est à la fête aujourd'hui. Demain sera plus triste. On lit déjà le départ de Florin dans le regard de Ramona. A la recherche d'une éclaircie qui viendra peut-être. Ou pas.


15 ans d'espérance de vie en moins

Conditions de vie précaires et accès aux soins quasi absent se traduisent par une chute de l'espérance de vie des Roms. « Une enquête de Médecins du Monde dans plusieurs pays européens fait apparaître qu'elle est inférieure de 15 ans au reste de la population des pays concernés », note le docteur Jean-Claude Guiraud, du comité de promotion des migrants et Tziganes.

La sécurité sociale existe en Roumanie. A une condition : cotiser. Donc travailler. La plupart des Roms n'ont de fait aucune couverture. Le résultat saute aux yeux rue Propilor, authentique cour des miracles où il n'en survient aucun : les estropiés croisent les bigleux, les gosses souffrent de carences, de retards mentaux, de rachitisme. Les bouches s'ouvrent sur des sourires édentés, pourris par les caries et les abcès. « Tout est cher et nous n'avons d'argent. Se faire arracher une dent c'est 10 €. S'en faire remettre une, 25», explique Bianca, 21 ans, la benjamine de la fratrie Stoica. Enceinte de son deuxième elle s'inquiète : «Je ne sais pas s'il est normal. Je n'ai pas les moyens de payer une échographie.»


Salaires dérisoires, corruption massive


Selon Comel Alecse, le consul général de Roumanie à Marseille, le salaire mensuel moyen atteint à peine 350 € en Roumanie. Un ouvrier gagne 800 à 1000 lei mensuels, l'équivalent de 200 à 250 € (1 € = environ 4 lei) pour 8 heures par jour à l'usine. Un conducteur de train, 450 €. Salaires dérisoires, mais prix quasiment identiques aux nôtres : à Blaj, une baguette de pain coûte 0,75 €, un café, 1 € ; un kilo de tomates, 2 €. Certes, le pays a connu un taux de croissance de 8,6 % en 2008, souligne le consul. Une croissance qui ne profite pas au peuple. Chef du conseil économique de l'ambassade de Roumanie en France, Nicola Grigoreanu le reconnaît mais nuance : « Salaires bas, c'est vrai, mais il faut voir les avantages pour les investisseurs étrangers qui ont confiance depuis les accords entre la Roumanie et le FMI, et l'Union européenne. » Problème : dans un pays qui dispose pourtant de richesses naturelles (pétrole, gaz, charbon) et où toutes les infrastructures restent à construire, la corruption demeure. Après Ceaucescu, quelques Roumains ont fait fortune, dont des Roms à la patte bien graissée. Mais la plupart crève. L'Europe avait bien conditionné l'entrée du pays à la lutte contre la corruption. La Roumanie reste d'ailleurs sous contrôle de la commission européenne qui l'a épinglée régulièrement.



Visualiser le diaporama sur le site de La Dépêche.fr

Reportage France24 - Les roms victimes de préjugés

Depuis septembre, les évacuations de bidonvilles roms s'intensifient autour de Paris. Seule une petite partie des habitants est relogée. Les autres doivent tout simplement partir. Mais le retour au pays est souvent douloureux et difficile.

Une urgence sanitaire: Médecins du Monde auprès des familles Rroms à St Denis et en France


Face à l’urgence sanitaire et n’ayant aucune autre solution d’hébergement, Médecins du Monde a installé le 26 mai un camp de « déplacés européens» à Saint-Denis : Médecins du Monde a apporté un abri momentané en l’attente de solutions plus dignes et durables aux familles Rroms (116 personnes dont 41 enfants et 5 femmes enceintes), victimes d’un incendie qui a coûté la vie d’un enfant.

Face à la mise en danger des personnes, face à la demande d’une Table Ronde, la seule réponse de l’Etat est une assignation en justice.

De bidonville en bidonville, après chaque évacuation, les familles Rroms sont condamnées à une vie d’errance car aucune solution adaptée et globale n’a été trouvée pour leur apporter dignité et stabilité. Ces expulsions répétées, sans solution de relogement entraînent un épuisement, des ruptures de soins et de suivi médical, notamment pour les femmes et les jeunes enfants.

Etat, collectivités locales et territoriales se renvoient en permanence la responsabilité de cette situation. Ce manque d’engagement des acteurs institutionnels se traduit par une maltraitance de fait. Médecins du Monde, la Fondation Abbé Pierre et le Secours Catholique demandent que l’Etat réunisse l’ensemble des acteurs concernés, afin de trouver les réponses adaptées à la prise en charge de ces familles fragilisées et ce, dans chaque région. En Ile de France, une table-ronde régionale réunissant les municipalités, les collectivités territoriales, les services de l’Etat, les associations et tous les acteurs concernés doit être rapidement organisée.

Médecins du Monde a été assigné en référé par la Préfecture de Seine-Saint-Denis devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny, pour occupation d’un terrain sous la propriété de l’Etat. Le jugement passera en délibération vendredi 26 juin.

Dernière minute:

L’audience a été renvoyée au lundi 6 juillet, à la demande de l’avocat de la Préfecture.

Hier, Médecins du Monde, soutenue par la fondation Abbé Pierre, le Secours Catholique et de nombreuses autres associations, a tenu une conférence de presse pour dénoncer la maltraitance institutionnelle dont sont victimes les roms, en Ile de France en particulier et au niveau national. La demande d’une table ronde réunissant tous les acteurs concernés au niveau régional demeure sans réponse à ce jour.

Les 116 personnes vivant sur le camp de Saint-Denis sont donc maintenues dans une pénible incertitude. Suite à ce renvoi au 6 juillet, Médecins du Monde qui va faire le point avec les familles, réaffirme la nécessité d’engager la concertation avec tous les acteurs pour trouver des solutions stables.


En savoir plus sur le blog créé par Médecins du monde
Roms : Carnet de bord d'un camp de déplacés

Quand les enfants jouent à la guerre

Mais qu’est-ce qu’un enfant soldat ? C’est un enfant, de 0 à 18 ans, qui participe à un conflit armé. Vous trouvez ça normal d’avoir 10 ans, plus de parents, une kalachnikov pour meilleure amie et de jouer à la guerre pour de vrai ?



Depuis 60 ans, l'Unicef est le principal défenseur de la cause des enfants. En menant des actions dans les programmes de terrain dans 155 pays, il aide les jeunes à survivre, à s'épanouir, de leur plus jeune âge jusqu'à la fin de l'adolescence.

Témoignage (publié le 12 février 2009 par Pierre-Etienne Lechantre, J du comité de Haute-Garonne (31))

Quand les enfants jouent à la guerre

La guerre est pour tous un désarroi total, un immense désert de pensées et de philosophies. Elle n’apporte que la misère, la peur, la violence, la haine la plus totale et la plus grande des paniques. Mais lorsque certains camps se mettent à utiliser comme armes, dans la majorité des cas contre leur avis, des enfants définis comme tels par la Convention internationale des droits de l’enfant, l’indigence d’esprit est la plus totale.


Mis en place depuis très longtemps on peut déjà parler d’ « enfants soldats », lorsque, au Moyen-âge, les jeunes enfants à partir de 7 ans recevaient une éducation de chevalier (bien qu’ils soient tout de même pas envoyés au front), cette stratégie barbare charme aujourd’hui les pays les plus instables politiquement, qui emploient des manières extrêmement violentes, radicales et inhumaines pour faire rentrer de très jeunes enfants dans .... lire la suite

Le Petit Raciste Illustré...et autres discriminations

Au centre

Par ARZIMUT avec le Soutien de la L.I.C.R.A (74) Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémistisme et de la F.O.L (74) Ligue de l'Enseignement - Fédération des Oeuvres Laïques

Modifier la loi pour supprimer le délit de solidarité

Le 18 février 2009, à 7H45, une bénévole des « Restos du coeur » et de « Terre d’errance » est placée en garde à vue. Il lui est reproché d’avoir aidé des personnes en situation irrégulière, notamment en rechargeant leurs téléphones portables, en donnant de la nourriture et des habits aux migrants présents dans la région de Calais.

Dans tout le pays, de nombreux exemples similaires touchent aussi bien des associations, des structures agréées par l’Etat, leurs agents et les bénévoles dans les missions qu’ils assument au quotidien, que des femmes et des hommes qui agissent par des gestes d’humanité pour que des personnes dans la détresse retrouvent leur dignité.

Ces cas sont emblématiques du climat d’intimidation visant à dissuader toute aide, tout geste de solidarité et de fraternité, y compris familiale, envers des étrangers en situation irrégulière.

La France que nous aimons est celle qui met en avant la solidarité et la fraternité plutôt que la peur des étrangers

Aujourd’hui, la loi punit toute personne qui aurait, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter, l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France (Article L622‐1 du Code d’Entrée et de Séjour des Etrangers). Aucune distinction n’existe entre des réseaux de passeurs qui prospèrent sur la détresse humaine et les associations, ainsi que les personnes qui agissent par solidarité et pour le respect des droits fondamentaux.

Nous, associations, syndicats, partis politiques et citoyens signataires déclarons que nous avons soutenu, soutenons ou soutiendrons des étrangers en situation irrégulière pour préserver leurs droits, leur dignité ou leur intégrité physique. Nous demandons à être solidairement poursuivis pour ce délit et le déclarerons d’abord le 8 avril, devant les palais de justice et les préfectures. La fraternité érigée aux frontons de toutes les mairies de France ne doit plus être réprimée.

Nous demandons à être solidairement poursuivis pour ce délit. Nous exigeons que le délit de solidarité soit supprimé de notre législation.

Lire et signé la pétition sur le site de



Communiqué suite à l’expulsion de Roms à Saint-Martin-d’Hères

Mardi 9 juin 2009, à 19h, six policiers de la police nationale et trois de la BAC débarquent 25 avenue Gabriel Péri à St Martin d’Hères (Isère).

Pour cause d’occupation d’un petit bâtiment industriel abandonné depuis plusieurs années (selon plusieurs témoignages), douze roms : 7 adultes, 5 mineurs dont deux scolarisés et un bébé de 7 mois, sont obligés de quitter les lieux. Les 3 membres de l’association Roms Action présents, rejoints par la directrice, doivent faire de même. La raison : « flagrant délit d’effraction » et « dégradation des lieux ».

Roms Action, trouvée sur place pour travailler sur le projet d’insertion des familles, se retrouve à gérer une situation d’expulsion considérée illégale.

Lire la suite de l'article sur le site de Indymedia Grenoble

Les Roms se mobilisent contre les discriminations

En Roumanie, la forte minorité Rom (ou Tsigane) souffre de discriminations multiples, issues d’une longue histoire de luttes et de persécutions. Aujourd’hui comme hier, les particularités culturelles de ce peuple à tradition nomade sont niées et les discours xénophobes vont bon train dans un pays qui frappe à la porte de l’Union européenne.
Les Roms de Roumanie ont du mal à trouver un emploi, à suivre une scolarité normale, à se soigner et sont en butte à l’administration locale dans de nombreuses situations. Ils s’organisent cependant pour lutter contre ces discriminations.




L’association Romani Criss se bat depuis des années pour faire reconnaître les droits fondamentaux des populations Roms de Roumanie. Elle est forte d’une expérience de médiations avec les institutions et a traité en 2004 52 cas de violations des droits de l’homme.
Romani Criss étend aujourd’hui son action à de nouvelles zones géographiques du pays et privilégie les questions relatives à l’éducation et à l’accès au logement.

Romani Criss élargit son réseau de contrôle des violations des droits de l’homme à 15 régions de Roumanie. Elle a recruté pour cela des Roms surveillants-assistants juridiques et organise des formations pour les dix autres professionnels déjà sur le terrain.
L’association défend des cas de discriminations à l’encontre des Roms, en priorité à l’école et pour l’accès à des logements décents.
Elle mène des campagnes de lobbying pour améliorer les lois nationales envers les minorités et sensibiliser la population roumaine aux discriminations vécues par les Roms.
Romani Criss publie un rapport annuel sur la situation des droits de l’homme en Roumanie et organise des tables rondes entre représentants des Roms et autorités locales. Elle travaille en relation avec les autres organisations roumaines (Roms et non Roms) luttant pour le respect des droits humains.

Discrimination raciale

La discrimination raciale est une atteinte au principe d'égalité, suivant lequel "les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit" (art. 1 Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789) ......

  • Constitue une discrimination raciale toute disctinction opérée à raison de l'origine, ou de l'appartenance ou non appartenance d'une personne à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée.

  • La discrimination raciale est inspirée par un état d'esprit purement ségrégationniste en raison de la race.
Voir la suite du texte sur sos-net

L'accès à l'asile est un droit, pas un choix !

4 juin 2009 : Communiqué de presse du Réseau européen contre le racisme

Aujourd’hui, le Conseil Justice et Affaires intérieures de l’UE discute de l’immigration irrégulière dans la région méditerranéenne. A cette occasion, le Réseau européen contre le racisme (ENAR) exhorte les Ministres à respecter le droit fondamental à l’asile et à s’assurer que les mesures de contrôle de l’immigration n’entravent pas l’accès à la protection internationale pour les personnes qui en ont besoin.
Ceci est d’autant plus important en vue de la décision récente du gouvernement italien de renvoyer des migrants vers la Libye sans aucune évaluation de leurs besoins de protection. Cette politique enfreint clairement les normes internationales des droits de l’homme. Dès lors, l’UE et ses Etats membres doivent de toute urgence appeler l’Italie à mettre une fin immédiate à ces politiques.
A l’heure où le gouvernement italien recherche des soutiens pour que ses actions forment la base d’un modèle pour l’UE, ENAR appelle tous les États membres de l’UE à ne pas soutenir le gouvernement italien à moins que des garanties solides pour le respect total du droit à l’asile ne soient fournies.
D’autre part, une action coordonnée afin de trouver une solution à la situation dans la Méditerranée est nécessaire, mais il est crucial que les actions envisagées par l’UE défendent le respect des obligations et des droits de l’homme internationaux en matière d’asile.
La décision de l’Italie viole également le principe fondamental de non-refoulement, entériné dans la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés ainsi que dans la législation de l’UE, et qui interdit le renvoi des réfugiés vers des pays où ils risquent d’être persécutés. Les États sont obligés de respecter ce principe où qu’ils exercent leur juridiction, y compris dans les hautes mers. ENAR soutient dès lors le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) qui a appelé au respect de ce principe et à réadmettre les personnes renvoyées par l’Italie et qui sont identifiées par le HCR comme demandeurs d’asile.
« L’UE doit respecter ses valeurs et principes fondamentaux ; si elle veut être un modèle pour le reste du monde, elle doit prendre ses responsabilités au sérieux. La décision de l’Italie est une violation de ces principes de base et ne devrait en aucun cas pouvoir continuer », a déclaré Mohammed Aziz, Président d’ENAR.

L'ENAR préoccupé par la montée de l’extrême droite au Parlement Européen

Communiqué de presse du 8 juin 2009

Le Réseau européen contre le racisme* (ENAR) est fortement préoccupé par les progrès de l’extrême droite dans plusieurs États membres de l’UE lors des élections européennes. Des partis d’extrême droite ont remporté des sièges en Autriche,Danemark, Grèce, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Roumanie et Royaume Uni. Malgré un déclin dans certains États membres, comme la Belgique, la France et la Pologne, il existe un danger que ces partis forment un groupe d’extrême droite au Parlement européen1.

Lire le communiqué de presse sur le site



*Le Réseau européen contre le racisme (ENAR) est un réseau d’ONG européennes oeuvrant pour lutter contre le racisme dans tous les Etats membres de l’UE et représente plus de 600 ONG réparties dans toute l’Union européenne. ENAR est fermement résolu à lutter contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, à promouvoir l’égalité de traitement entre citoyens de l’UE et ressortissants de pays tiers et à assurer la liaison entre les initiatives locales/régionales/nationales et européennes.

Situation des Roms dans le 93

Communiqué de presse du 26 mai 2009

Les associations dénoncent la maltraitance infligée aux Roms de Seine St Denis : une fois de plus, les problèmes sont déplacés, la détresse humaine accentuée.

Suite du communiqué sur le site de :

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