Le collectif Univerbal a produit un album reggae, ragga, soul, musique africaine, hip hop français et anglais, avec plus de 16 artistes engagés venant d'horizons différents, tels que Saïan Supa Crew, Supa Dona, titre far dont on a réalisé le clip, 2-Fray du groupe la Brigade, proposant aussi un très beau morceau, Clémentine Célarié qui a offert sa sensibilité et sa voix ou bien Samata X, rappeuse britannique dont le flow unique dépasse les frontières. Il s'agit d'un album-concept avec une thématique : dénoncer l'enrôlement massif et mondialisé d'enfants âgés de 7ans et plus dans des groupes armés. "Enfants soldats d'ici et d'ailleurs" a pour but de mettre en exergue cette exploitation mais aussi de financer par les ventes un programme de réinsertion d'enfants-soldats démobilisés. Univerbal propose un album qui va au-delà du simple produit musical, et souhaite donner une sens pratique et utile à l'écoute, à la création et à la distribution.
Le CNDH Romeurope a pour objectif d'améliorer l'accès aux droits fondamentaux des Rroms migrants sur le territoire français et de lutter contre les discriminations et violations des droits de l'homme. Il présente comme chaque année un rapport sur la situation des Roms migrants en France.
Ce nouveau rapport ROMEUROPE présente l'évolution de la situation des Rroms migrants en France en 2005. Le bilan est sévère. La majorité de ces quelques milliers de personnes, principalement regroupées en Ile de France et dans la région lyonnaise, continuent à vivre dans des bidonvilles dans des conditions totalement indignes. Les auteurs du rapport, tous acteurs de terrain, constatent un durcissement de la position de l'Etat qui multiplie les arrestations individuelles suivies de renvois en Roumanie et les expulsions des lieux de vie. Ces dernières prennent parfois des caractères dramatiques lorsque des enfants mineurs sont abandonnés seuls sur les terrains, leurs parents ayant été arrêtés ou mis en rétention. De nombreux témoignages illustrent la précarisation des familles consécutive à ce qui est désigné comme un véritablement harcèlement policier. Il existe cependant quelques initiatives qui tendent à prouver que des solutions alternatives seraient possibles. Décrites dans le rapport, elles sont nées de l'engagement de quelques citoyens révoltés par la situation qui ont su convaincre des élus de collectivités territoriales. Une deuxième partie fait le point sur l'accès aux droits fondamentaux : liberté de circulation, droit au séjour, droit au travail, santé et accès aux soins, culture et éducation. Pour chacun de ces droits des revendications sont formulées.
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La pauvreté ne signifie pas seulement vivre avec des moyens en dessous d’un certain seuil minimal. C’est la conséquence de violations des droits humains et c’est une atteinte à la dignité humaine. Plusieurs manifestations publiques auront lieu ce 17 octobre marquant la journée mondiale contre la misère.
Plus de 850 millions de personnes sur la terre souffrent de la faim.
Près de 11 millions d’enfants meurent chaque année avant d’avoir atteint leur cinquième année.
Plus de 100 millions de personnes n’ont pas accès à l’école primaire et des milliers de petits paysans sont chassés de leurs terres chaque jour.
Si divers soient-ils, ces exemples ont un point commun. Derrière ces chiffres, il y a le destin de personnes dont les droits à l’alimentation, à l’éducation ou à un logement adéquat ont été bafoués. Il leur manque souvent les moyens nécessaires pour se défendre.
La pauvreté ne signifie pas seulement vivre avec des moyens en dessous d’un certain seuil minimal. C’est la conséquence de violations des droits humains et c’est une atteinte à la dignité humaine. C’est pourquoi, il apparaît essentiel de soutenir les personnes qui en sont victimes afin qu’elles puissent faire valoir leurs droits.
La journée mondiale pour l’élimination de la pauvreté a comme objectif de donner une voix aux personnes concernées et d’appeler les dirigeant-e-s à agir concrètement contre la pauvreté et contre les violations des droits humains qui sont à son origine.
La deuxième journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains porte sur le phénomène de la traite des mineurs en Europe. Un colloque sur le rôle de l’Union européenne sur ce thème et une exposition de photos a eu lieu le 16 octobre 2008 au Palais de justice de Paris puis à la Mairie de Paris. Cet événement a reçu le label de la Présidence française de l’Union européenne. Conscientes que le travail en réseau représente une clé essentielle pour une lutte efficace contre la traite des êtres humains, 23 associations impliquées dans ce domaine en France, dont le Secours Catholique, se sont organisées depuis 2007 en un collectif, “Ensemble contre la traite des êtres humains”, à l’instar du réseau Coatnet (1) coordonné par Caritas. Les actions mises en place depuis plus d’une décennie constituent un réel engagement de tous. La question de la traite des mineurs, particulièrement délicate, concerne des personnes vulnérables et nécessite une protection spécifique. La première, essentielle, réside dans le respect de leurs droits fondamentaux. Après avoir plaidé pour la ratification de la convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains, le collectif a salué son entrée en vigueur le 1er février 2008. Beaucoup reste à entreprendre pour la sensibilisation du grand public, des pouvoirs publics, professionnels et institutions. Tandis que des associations sur le terrain poursuivent au quotidien des actions de prévention et d’accompagnement des personnes à risque et des victimes, d’autres poursuivront leur plaidoyer lors des présidences thèque et suédoise de l’Union européenne en 2009, par le biais de leur réseau international.